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Les différents sites de conservation des collections

La conservation : pourquoi, comment et où ? 

La Bibliothèque nationale de France est une institution de référence dans le domaine de la conservation des collections. Pour ce faire, il existe différents moyens de conserver le document, suivant son degré d’ancienneté, de fragilité ou encore sa fréquence de consultation. Ainsi, on dénombre trois types d’action qui permettent de prolonger la vie des collections : la conservation préventive, curative et enfin, de transfert de support. 


Dans un premier temps, la conservation préventive permet de limiter en amont les risques de dégradation. Cela requiert d’étudier précisément les conditions climatiques dans les magasins, de fournir les supports de conditionnement adaptés et parfois conçus sur-mesure, de réaliser des réparations sur les objets endommagés, de contrôler la vie de l’objet lorsqu’il est manipulé. Ainsi, c’est tout l’écosystème des collections qui est contrôlé pour optimiser au mieux leur conservation. 


D’autre part, la Bibliothèque nationale de France procède à des réparations physiques des documents (reliure, équipement, renforcement), et traite également de manière « semi-industrielle » les collections. Le dernier cas désigne le fait de faire appel à des compétences spécifiques dans la désinfection ou la désacidification des documents. Ces deux procédés d’entretien nécessitent un transfert des collections hors des sites de consultation, dans un des deux centres techniques (1) de la BnF. 


Enfin, une troisième méthode de conservation concerne davantage les documents rares, anciens ou très abîmés : le transfert de support. Si par le passé, on transférait les documents sur des supports argentiques, microfiches ou microfilms, aujourd’hui c’est la numérisation (Europeana ou Gallica par exemple) qui fait l’unanimité. Par ce biais, ce sont également la valorisation et la reproduction des collections qui sont grandement facilitées. 

Les différents sites de conservation

Le site François Mitterrand (quartier Tolbiac) comporte deux niveaux.  Le haut-de-jardin accueille une bibliothèque d’étude , ouverte à tous à partir de 16 ans sur le modèle d’une bibliothèque publique (sans prêt). Le haut-de-jardin, récemment rénové, propose de nouveaux services comme Le Labo, espace consacré à la veille technologique sur l’écrit et la lecture. Au rez-de-jardin, se trouve la bibliothèque de recherche réservée aux personnes accréditées (chercheurs, enseignants). Le site François Mitterrand conserve les collections d’imprimés, de périodiques, les documents audiovisuels et informatiques. 


• le site Richelieu-Louvois (site historique de la Bibliothèque nationale) accueille 7 départements spécialisés : les Manuscrits, les Estampes et la Photographie, les Cartes et Plans, les Monnaies, médailles et antiques, la Musique et enfin les Arts du spectacle. 


• la bibliothèque de l’Arsenal, située dans le quartier de la Bastille, dispose d’une collection encyclopédique de livres, de manuscrits et d’estampes. 


 • la Bibliothèque-Musée de l’Opéra conserve une documentation sur l’architecture du Palais Garnier, des projets de décors, des costumes, programmes, bijoux et des archives concernant notamment les spectacles montés depuis trois siècles par l’Académie de musique et de la Danse. 


• la Maison Jean Vilar, bibliothèque et vidéothèque rattachées au Département des Arts du spectacle située à Avignon.


 • les deux sites de conservation : le centre technique de Bussy-Saint-Georges chargé de la conservation des collections d’imprimés et d’audiovisuels ; le centre technique Joël-Le-Theule à Sablé-sur-Sarthe missionné sur la conservation curative des documents tous supports.

 

 

(1) :  Le centre technique de Bussy-Saint-Georges chargé de la conservation des collections d’imprimés et d’audiovisuels ; le centre technique Joël-Le-Theule à Sablé-sur-Sarthe.

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Source : http://mediadix.parisnanterre.fr/cours/admin/adminpdf/TCAdminF3-2BnF.pdf 

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