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​Les acteurs des premières réflexions

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​André Chastel

​Michel Melot

​E. Le Roy 

​Ladurie

​Philippe

​Encrevé

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Jack Lang

​Jacqueline Benhamou​

​Philippe Bélaval

Le cheminement vers le site Richelieu tel qu’il s’est construit aujourd’hui est issu d’un long travail d’agrégation de plusieurs champs de réflexions.

 

En 1983 la volonté d’André Chastel, historien d'art, est de trouver une place prestigieuse pour l’histoire de l’art en France. Dans son rapport remis au Premier ministre Pierre Mauroy, Chastel pose des éléments fondateurs sur la nécessité de réunir un institut de l’histoire de l’art et une bibliothèque dédiée à cette discipline. A la suite de ce rapport une association de préfiguration de l’institut de l’histoire de l’art est créée.

 

La question centrale reste son futur emplacement. Plusieurs scénarios sont prévus : le Louvre, le Grand Palais… Le 30 janvier 1990, Jack Lang, ministre de la Culture, annonce la décision du Président de la République de privilégier le site Richelieu pour en faire un haut lieu de l’histoire de l’art. La même année, le conservateur des bibliothèques et historien d’art Michel Melot élabore un rapport sur le « Projet pour une réunion de bibliothèques d’art à la Bibliothèque nationale ». L’idée d’origine était de réunir dans le même lieu les collections de la bibliothèque universitaire d’art et d’archéologie et la bibliothèque du musée du Louvre pour en faire la grande bibliothèque en histoire de l’art qui manquait en France.

En 1992 le linguiste et historien d’art Philippe Encrevé rédige, avec l’aide d’Emmanuel Hoog, un rapport définissant les modalités de création et de fonctionnement d’un Institut international d’histoire des arts.

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Depuis le projet de construction du site Tolbiac et le déménagement des Imprimés vers ce site, la Bibliothèque nationale s’est engagée dans un grand projet de modernisation du site Richelieu.

 

Plusieurs réflexions sont menées en parallèle pour étudier la cohabitation de nouvelles institutions et le réaménagement des locaux sur le site Richelieu - désormais vide. Françoise Benhamou, spécialiste de l'économie de la culture et des médias est en charge d’une nouvelle étude intitulée « Pour une bibliothèque nationale des arts ». Elle y propose une analyse détaillée sur les différents départements de la Bibliothèque nationale qui resteront sur le site Richelieu. Dans son étude, Françoise Benhamou définit les différents types de publics répartis selon les départements, destinés en priorité aux professionnels et aux chercheurs, le grand public et les étudiants ayant l’accès uniquement à la salle des actualités et aux expositions.

 

En 1993, Jacques Toubon, nouveau ministre de la Culture et de la Francophonie, confie à Philippe Bélaval, alors directeur général de l'Opéra de Paris, une mission concernant « l’ avenir du site Richelieu - Vivienne ». Bélaval réexamine l’orientation générale du projet et dessine la perspective de la création d’un unique établissement sur deux sites (Tolbiac et Richelieu) incluant les départements spécialisés qui restent partie intégrante de la Bibliothèque nationale de France. Les locaux libres du site Richelieu offrent ainsi l’opportunité d’unir dans un même lieu un établissement à plusieurs fonctions : recherche, documentation, enseignement et la bibliothèque.

 

L’ensemble de ces études aboutissent à la création de l’Institut National de l'Histoire de l’Art (INHA) en 2001.

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